José Mourinho, voici le conseil du grand ex
« Je pense qu’il est prêt pour ce retour au pays.
Protagoniste d’une saison à couronner, et déjà convoité avec insistance par les deux clubs milanais, Davide Frattesi a également suscité l’intérêt de la Roma, club dont il a fait partie dans les catégories de jeunes, après ses débuts à l’autre bout de la capitale.
S’exprimant exclusivement aux micros de ReteSport, Roberto Muzzi – ancien joueur de la Roma ainsi qu’ancien entraîneur du joyau de Sassuolo – s’est permis de conseiller José Mourinho sur l’opportunité de faire revenir le jeune des Giallorossi.
« Davide est un grand joueur, jeune, fort à tous points de vue : c’est un milieu de terrain important, il a tellement grandi ces deux dernières années, c’est un professionnel exemplaire. Je l’ai entraîné à Empoli, je ne suis pas surpris qu’il soit arrivé en équipe nationale. Je pense qu’il est prêt pour ce retour au pays. Il a une grande personnalité, il a de la force, de l’explosivité, pendant l’entraînement c’est quelqu’un qui ne se ménage pas, qui chaque jour fait un petit pas en avant en termes de croissance. Lorsque j’étais l’entraîneur de l’équipe nationale des jeunes, avant de passer aux cadets, je l’ai vu et j’ai dit à la Roma de le prendre. D’une certaine manière, je sens aussi que sa croissance est la mienne, puis je l’ai retrouvé à Empoli et il a toujours joué comme titulaire », a commencé Muzzi.
« Je pense qu’il peut s’améliorer sur le plan tactique. C’est un cheval fou, il court après tout le monde, mais il a de la force, du tir et une grande personnalité : il pourrait certainement s’imposer chez les Giallorossi. Je pense qu’il est parfait pour Mourinho, parce que c’est un gars qui donne tout sur le terrain pour le maillot qu’il porte, puis c’est un Romanista et je pense qu’il est une valeur ajoutée. Et puis il y a un aspect important : il a toujours joué comme titulaire partout où il est allé, à Ascoli, à Empoli, à Monza et maintenant à Sassuolo. Ce n’est pas un hasard, cela dénote sa valeur morale, sa capacité à s’imposer partout est une force fondamentale », a-t-il conclu.
