Tennis, Dario Puppo rend hommage à Jannik Sinner
Tennis, Dario Puppo tente sa chance avec Jannik Sinner : « Il est prêt à faire de grandes choses ».
Lors du dernier épisode de « Tennismania » sur Sport2u, le commentateur d’Eurosport, Dario Puppo, s’est montré très élogieux à l’égard des performances de Jannik Sinner en ce début de saison. En outre, il a voulu faire taire les critiques dont le Tyrolien du Sud a fait l’objet.
« En allant à Barcelone, il a gagné 26 matches et n’en a perdu que six au cours de la saison. A 21 ans, dans le troisième millénaire, peu ont réussi à obtenir de tels résultats : Murray, Djokovic et Hewitt. Je pense que Jannik est prêt à obtenir de grands résultats. Mais il peut toujours y avoir un obstacle qui l’arrête. Il ne faut pas faire de comparaisons avec d’autres joueurs, notamment parce qu’Alcaraz et Rune sont arrivés au bon moment dans le tennis, tandis que Sinner a remporté l’ATP Finals Next Gen et a ensuite dû faire face à la pandémie », a commencé le commentateur technique.
« La décision de ne pas participer à Madrid est la preuve qu’il va bien : il ne court plus après le calendrier, mais organise son travail en fonction d’objectifs. La période entre Paris et Wimbledon l’intéresse beaucoup. Il se rendra également aux tournois allemands, où il est très populaire. Le public allemand veut le voir et il est intéressé par une saison plus longue sur gazon, afin de mieux se préparer pour Wimbledon », a ajouté le commentateur.
« Je pense que le tennis en lui-même est source de division. Il en va de même pour Sinner en raison de son nom de famille et de sa façon de jouer, qui ne plaît pas à tout le monde. Pourquoi devons-nous faire ces distinctions ? Nous devrions nous estimer heureux d’avoir des joueurs comme Jannik, Berrettini et Musetti qui peuvent jouer sur toutes les surfaces. En Italie, nous devrions nous concentrer sur notre capacité à jouer contre les meilleurs sur les trois surfaces et non sur le fait que notre meilleur joueur a un style de jeu peu classique », a conclu Dario Puppo. En résumé, l’Italie a un phénomène entre les mains et il faut le choyer, pas le critiquer pour quelques erreurs.