Sofia Goggia tourne la page et repart à zéro
Sofia Goggia tourne la page et repart à zéro
Sofia Goggia est impatiente de commencer la saison : la championne italienne de descente a fixé ses objectifs depuis l’étape du Festival dello Sport, tout en restant très réaliste.
Vous me demandez tous de vous parler de la Coupe du Monde, ce serait évidemment la consécration. Qui ne rêve pas de cette coupe ? Mais il faut être réaliste et conscient de ce que l’on peut faire ; en regardant le panorama des skieuses au niveau international, avec une Shiffrin qui gagne dans trois disciplines et dans la quatrième è ; dans les dix, cela devient impossible" ;.
Lors du Media Day de la FISI, on m’a dit que Luc Alphand avait réussi en ne participant qu’aux courses rapides, mais c’est très peu probable de réussir même si ce rêve du général, je l’avoue, était en moi il y a cinq ans après avoir gagné la descente olympique et j’avais un haut niveau en slalom géant. Des blessures m’ont ensuite freiné et j’essaie maintenant de retrouver cette sérénité et cette stabilité pour avoir au moins deux disciplines de haut niveau.
Je n’ai plus pensé au classement général de la Coupe du monde, mais plutôt au super-G, parce que pour être un sprinter complet, il faut aussi avoir ce trophée dans son armoire à trophées. Dans cette discipline, tout est plus variable qu’en descente, mais j’aimerais mieux m’exprimer et puis… on ne sait jamais.
A propos de la Valanga Rosa : "Nous sommes en train d’écrire l’histoire du mouvement féminin italien car il n’y a jamais eu d’équipe aussi forte. Dans ce groupe, il y a de grandes individualités, mais chacune a des aspects que l’on ne retrouve pas chez une coéquipière, donc elles sont une force motrice et il y a toujours quelque chose à apprendre.