Italhockey : la France punit les Azzurri

Après la défaite contre la Pologne samedi, deuxième ko consécutif pour l’équipe masculine d’Italhockey, qui s’est inclinée 2-1 face à la France et a vu s’éloigner les chances de remporter le quadrangulaire de Budapest inclus dans la Coupe d’Europe des Nations. Les Azzurri jouent plus le palet et se créent une infinité d’occasions, mais sont mis en échec par le gardien adverse Neckar et par une équipe capable de se sacrifier et de frapper. En fait, sur deux des rares occasions, les transalpins frappent, puis défendent avec acharnement pour arracher la victoire en serrant les dents malgré le centre de Petan à 58’50” ;.
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La première période a été beaucoup plus italienne que française, au moins dans les intentions si ce n’est dans le résultat. Les Azzurri (10-4 en leur faveur les tirs comptent) jouent sur un bon rythme dès le début, donnent de la vitesse au palet avec des changements constants et écrasent les adversaires dans leur moitié de terrain glacée. Après 7 minutes, le premier jeu de puissance voit le miracle de Neckar sur Segafredo, puis après une phase de calme relatif dans la seconde moitié de la période, deux autres occasions nettes se présentent : d’abord la déviation de Gazley sur le tir de Glira, puis Petan dans le slot qui ne trouve pas la cage pour une question de rien. Koudri était le seul transalpin à inquiéter Fadani, avant que le raid de Misley ne soit à nouveau muré par Neckar.
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La période intermédiaire s’ouvrait pourtant sur l’avantage transalpin, tout construit par la première ligne : un turn-over très rapide avec Bruche qui, en supériorité numérique devant le but, servait Bachelet sur la droite pour le 1-0 avec la cage vide. Peu après Dair et Simonsen tentent mais Fadani refuse, puis deux pénalités quasi consécutives sifflées en faveur des Azzurri ouvrent 4′ de supériorité numérique pour la France : le penalty killing résiste bien et ne concède pratiquement rien, mais la même situation se reproduit entre 12’26 » et 14″26, quand en quatre les Bleus mettent les rênes sur l’attaque des Azzurri. Le rythme s’accélère avec plusieurs contre-attaques, dont aucune ne se concrétise, et on arrive à la deuxième pause avec une nouvelle supériorité pour les Azzurri.
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La supériorité est devenue double au début du troisième drittel (le banc français est arrivé en retard) mais 97 secondes de cinq contre trois n’ont pas abouti à un match nul. Zanetti et DiGiacinto ont été les plus proches de marquer, mais le palet est d’abord sorti pour rien, puis Neckar s’est imposé pour sauver la fin de match qui s’annonçait serrée.
Les Bleus ont souffert de l’absence d’un gardien de but et de l’absence d’un gardien de but. . .
