Marcell Jacobs fait un aveu sur le porte-drapeau à Paris

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Les mots de Marcell Jacobs

Marcell Jacobs a accordé une longue interview à 'La Stampa&#39 ; dans laquelle il parle de ses séances d’entraînement en Floride : "Sur le plan technique, aux États-Unis, on accorde beaucoup d’attention à l’échauffement et à la récupération. Beaucoup de grounding, c’est-à-dire de travail sur l’herbe pour assouplir le muscle et la chaîne du dos, d’où sont partis tant de mes problèmes. Plus important encore : J’ai retrouvé mon rêve. La saison précédente, je suis allé au camp sans but.

Je n’arrivais pas à m’amuser, je n’étais pas calme, et quand on est si tendu et si réfléchi, le corps en subit les conséquences. C’est pourquoi j’ai décidé de changer&quot ;.

Avant les Etats-Unis, avec Camossi, j’ai fait un excellent travail parce que cela m’a apporté du succès. Reider (le nouvel entraîneur, ndlr) a une méthode complètement différente. Il sait exactement ce qu’il veut, il a un motif clair pour chaque demande. Il est strict, je ne dirais pas que c’est un sergent, peut-être parce que je lui ai donné un côté italien et qu’il aime mes blagues.

Il a ensuite fait un aveu sur le rôle de porte-drapeau à Paris: &quot ; J’aurais été super content, il y avait beaucoup de compétition et Gimbo (Tamberi) est le capitaine de l’athlétisme, il a tout gagné, c’est un motivateur et je suis sûr qu’il saura comment interpréter le rôle.

Savoir qu’une partie de ce que les jeunes Azzurri ont fait a été déclenché par mes résultats est spécial. Je ne suis pas allé de record en record, j’ai dû transpirer à chaque progression. Le message est passé et il a un pouvoir incroyable. Aucun d’entre nous n’a un pouvoir unique, juste beaucoup de dévouement et de rêverie… Croire en moi, indépendamment de ce que disent les autres, c’est ma force. Avoir des superpouvoirs&quot ; a conclu Jacobs.

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