L’athlétisme en deuil de Gustavo Pallicca
Gustavo Pallicca è ; mort
Une triste nouvelle a secoué l’athlétisme italien jeudi soir. Gustavo Pallicca est décédé à l’âge de 87 ans à Florence, juge de course, journaliste, écrivain et manager, véritable passionné d’athlétisme, mémoire historique compétente et attentive, un personnage qui, sous différentes formes, a traversé plus de 60 ans de notre sport. Né à Turin (4 janvier 1936), Toscan d’adoption, basketteur dans sa jeunesse, il devient juge d’athlétisme en 1962 et, en tant que starter, participe aux jurys de départ de centaines d’épreuves nationales et internationales, dont les Championnats d’Europe de 1974 à Rome et les Championnats du monde de 1987 au Stade olympique. Parallèlement à son activité professionnelle de directeur de banque, il a toujours cultivé sa passion en tant que journaliste, collaborant avec le journal La Nazione et la revue fédérale Atletica, mais il a également exercé des fonctions de direction au sein du comité provincial FIDAL de Pistoia, ville où il a été l’un des fondateurs du club local.
Ces dernières années, afin de mettre à disposition son énorme connaissance du sujet et de continuer à approfondir les histoires et les personnalités de l’athlétisme, il a édité des publications pour le Centre d’étude et de recherche de la Fédération, relatives au monde des starters de course, a collaboré avec Roberto Quercetani à la rédaction d’un volume sur le sprint mondial de 1850 à 2005, a édité en 2010 l’ouvrage qui retrace les trente premières années de l’histoire de la FIDAL, et a édité en 2010 le livre qui a été publié dans la première édition de la FIDAL dans le monde de la course de vitesse ;Il a participé activement à la vie d’associations telles que le Centro Studi e Documentazione Assi Giglio Rosso di Firenze, l’Archivio Storico Atletica Italiana Bruno Bonomelli et la Società ; Italiana di Storia dello Sport. Pour le Gruppo Giudici Gare (Groupe des juges de course), il a édité ces dernières années la section du site fédéral consacrée aux histoires et aux récits, y compris les anecdotes et les biographies. Au cours de sa carrière, il a reçu l’Étoile d’or du CONI pour le mérite sportif et le Chêne du 3e degré, la plus haute distinction de la Fédération. Mais surtout, il a été apprécié et estimé par ceux qui l’ont connu ou par ceux qui, grâce à sa signature méticuleuse et professionnelle, ont découvert la véritable essence de l’athlétisme et de ses protagonistes.