Massimo Moratti, révélation sur Francesco Totti
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Les mots de Moratti
Massimo Moratti s’est confié au Corriere della Sera à l’occasion du 30ème anniversaire du début de son ère à l’Inter : "Zamorano sans les vidéos je ne l’aurais jamais attrapé. Il y mettait toute son âme, un homme de l’Inter à l’intérieur. Avant chaque match, il était si tendu qu’il en vomissait.
Ince ? Avec les enfants, nous allions voir les matchs de Manchester. J’étais perdu pour Ince. Perdu. Il allait devenir un joueur de l’Inter. Point final. Je suis allé directement chez lui pour le courtiser. Sneijder ? J’ai remercié un barman de Forte dei Marmi. Il m’a arrêté pour me dire qu’avec Sneijder nous allions tout gagner. Il avait raison. J’ai appelé Branca, Branca a appelé Mourinho pour lui demander s’il pouvait servir Sneijder, Mou a dit “Sneijder ? Eh magari&rdquo ; Branca m’a rappelé pour me dire que Mou le voulait, j’ai pris Sneijder. Le plus courtisé ? Ronaldo. En bon Brésilien, il aimait être poursuivi, flatté. On ne faisait que se parler mille fois au téléphone tous les jours, d’abord il “sì ; je vais signer&rdquo ; ensuite “non je dois y réfléchir&rdquo ;, “sì ; je vais signer&rdquo ;, “non je dois y réfléchir&rdquo ;, et ainsi de suiteì…" ;.
Chapitre des achats manqués : "Iniesta. À une époque où nous avions un énorme pouvoir d’attraction et économique, je ne dis pas que nous aurions pu acheter n’importe qui, mais presque… enfin, nous avons essayé avec Barcelone, nous avons essayé de toutes les façons, avec des actions diplomatiques sur plusieurs fronts, avec des médiateurs, en nous dépensant en personne, en entamant des négociations pour obtenir, pour ainsi dire, de plus en plus d’entrées en notre faveur…. Rien, il n’y avait aucun moyen, ils auraient vendu n’importe qui sauf Iniesta, nous aurions pu faire n’importe quelle offre folle, n’importe quel type, mais nous serions toujours retournés à Milan seuls" ;.
Messi ? Nous l’avons suivi à la Coupe du monde des moins de 18 ans. Nous allions l’acheter, mais sachant ce que Barcelone faisait de ses problèmes de santé, j’ai renoncé. Je le jure. Totti ? A l’époque, la Roma était pleine de dettes, débordante de dettes&hellip ; Le président était tellement désespéré qu’il est venu me proposer Totti. Je pleure… Alors peut-être que Totti aurait choisi de rester à la Roma de toute façon, mais même là, à l’Inter, nous l’avons laissé tranquille. Choses du football, choses des sentiments" ;.