Adriano Panatta est revenu sur Jannik Sinner dans l’émission Sorrisi e Canzoni : “Wimbledon est le temple du tennis : le jeu y est né et les traditions perdues ailleurs y sont préservées. Aucun tournoi ne peut être comparé à Wimbledon” ;
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“Je les ai mis sur un pied d’égalité, mais Sinner a mieux joué. A part trois ou quatre numéros de prestige de son cru, l’Espagnol n’a pas tenu le coup. Au premier set, Jannik l’a jaugé, puis il l’a terni.
“Qu’est-ce qui rend Sinner si fort ? Sa tête. C’est un perfectionniste : après avoir gagné Wimbledon, son premier commentaire a été : » Je peux encore m’améliorer « . Vous imaginez ? Ses parents sont des gens simples qui lui ont appris l’humilité et l’éthique du travail. Et en match, il a une concentration monstrueuse : il peut avoir des ratés, comme tout le monde, mais ils sont toujours très brefs ».
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“Le jeu de Sinner est basique, élémentaire. Il n’a pas beaucoup de variations : il tire fort du fond du court avec le coup droit et le revers. Mais personne ne peut suivre son rythme. Il est le représentant idéal du sport moderne basé sur la vitesse et la force physique. En fait, comme l’a dit Mats Wilander, il a cinq ans d’avance sur les autres. Et puis il bouge magnifiquement : il arrive toujours sur la balle dans la position idéale pour frapper en équilibre. En cela, je suis convaincu que le ski l’a beaucoup aidé”
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