Le water-polo italien rêve aux Championnats d’Europe : Sara Curtis en or et en argent, Quadarella et Cerasuolo se réjouissent aussi

Getty Images

Dimanche historique pour l’Italnuoto qui a collectionné les médailles aux Championnats d’Europe de Short Course. En effet, cinq médailles d’or, une d’argent et quatre de bronze ont été remportées le même jour. Les champions continentaux, en particulier, ont été Simone Cerasuolo (au 50 brasse), Simona Quadarella (au 1500 nage libre), Alberto Razzetti (400 mixte), le 4×50 mixte et, surtout, Sara Curtis (au 50 dos), qui a été splendide deuxième au 50 nage libre et a contribué à la médaille de bronze du relais féminin. Enfin, Nicolò Martinenghi (également dans le 50 brasse), Anita Gastaldi (dans le 200 papillon) et Francesco Lazzari (dans le 50 dos) ont terminé troisièmes de leur finale. Une série de résultats extraordinaires qui confirme la bonne santé de la natation en Italie.

Marco Enzo VenturiniMarco Enzo Venturini</cite><title>The Azzurra Sara Curtis est furieuse contre les haters : “It&#8217s repugnant”

Sara Curtis s’en prend aux détracteurs : "C&#039 ; une chose répugnante&quot ;. Les images
La nageuse italienne de 18 ans est l’une des nouvelles stars de la natation italienne
Sara a battu le record de Federica Pellegrini sur 100 nage libre et sa popularité ne cesse de croître

Comme les détracteurs : dans une interview avec le Corriere della Sera, la jeune fille née à Savigliano, dans la province de Cuneo, a révélé qu’elle avait déjà eu affaire à eux

"They say mine is a Nigerian record"

"E&#039 ; répugnant"

"Mon père est italien, ma mère nigériane et je suis né en Italie"

"Ma double culture est un atout"

Plusieurs l’attaquent aussi pour avoir décidé de partir aux Etats-Unis pour s’entraîner et étudier : "Je veux grandir, m’entraîner en groupe"
À ceux qui l’accusent, elle répond : "Je veux seulement m’améliorer, je ne fuis pas l’Italie. Je porterai toujours le tricolore"
On comparisons with Federica Pellegrini : "She is a legend, instead I am different, more of a sprinter"

Sara Curtis a réalisé un petit chef d’œuvre et, après la médaille de bronze historique du 100 sl, elle a décroché l’or sur le 50 dos avec un record d’Europe fou de 25″49 qui a effacé les 25″60 de la Néerlandaise Kira Toussiant en 2020 à Budapest, lors de l’ISL. Une autre performance sensationnelle du jeune homme de 19 ans originaire de Savigliano, qui est passé en 12″50 à la moitié de la course et est revenu en 12″99. Un rythme inaccessible pour tous. Une croissance exponentielle que celle de Curtis, qui avait nagé 25″97 en batterie, devenant ainsi la première Italienne à passer sous les 26&#8243 ; et annulant les 26″03 signés pour la sixième place aux championnats du monde de Budapest. Derrière elle se trouvent la Française Analia Pigree en 25″96 et la Néerlandaise Maaike De Waard en 25″97. Une demi-heure plus tard, la sprinteuse piémontaise &#8211 ; suivie en Italie par Thomas Maggiora &#8211 ; revient à l’eau dans le dernier acte du 50 nage libre et place une médaille d’argent autour de son cou, ex aequo avec la Française Beryl Gastaldello, ce qui montre tout le caractère d’une championne aux limites illimitées. Curtis a réalisé un record personnel de 23″41, quatre centièmes de mieux que les 23″45 établis lors des qualifications, deux centièmes du record italien de 23″39 établi lors de la première étape du 4×50 nage libre par Silvia Di Pietro, qui s’est classée quatrième.

.

.

Vous aimerez aussi...