Brescia remporte le derby contre Varese

Le derby lombard revient à Germani Brescia qui bat Varese 102-94 ((29-18;21-29;25-18;27-29). Même pas le temps de prendre place dans les tribunes qu’Ivanovic, lancé sur une contre-attaque de Della Valle, après une splendide défense collective, ouvre le match avec un dunk sur la vitre. Varese, pourtant, en tant qu’équipe organisée et coriace et avec les initiatives d’Iroegbu et Alviti, reste sur la ligne de flottaison, notamment par des paniers approchant le fer, qui font plier la résistance blanche-bleue. Ivanovic, le métronome de Germani, décide de monter sur la cathèdre, en lançant deux paniers à trois points qui redonnent de l’oxygène aux hôtes, qui maintiennent le niveau d’intensité défensive inchangé, en forçant les adversaires à des conclusions inconfortables. Brescia contrôle ainsi le rythme du match et, grâce aux éclairs de Burnell, mène de onze points à la première sirène.
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Le deuxième quart-temps, du moins au début, voit Alviti et Stewart tenter de remonter la pente. Germani repousse toutefois toutes les velléités. Brescia, avec une solide unité d’action, continue d’exprimer son flux de jeu offensif, où Della Valle et Ivanovic orchestrent le score blanc-bleu avec précision et sagacité, en cherchant toujours la meilleure solution. Germani tente de jeter les bases d’une première échappée, mais Openjobmetis, poussé par Iroegbu et Moore, authentique dynamiteur, réduit l’écart à dix longueurs, quand l’entraîneur Matteo Cotelli décide de suspendre le temps dans le but d’inverser la tendance. Au retour sur le parquet, Alviti, après un acte de violence infligé à Ndour, permet à ses coéquipiers de revenir à sept points. Bilan retente le coup, mais Moore ramène l’écart à trois points à la pause longue.
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La dernière fraction du match démarre sur un pied blanc-bleu. Les hôtes, en effet, écrivent un partiel de sept points, tandis qu’Openjobmetis, complice de l’attention défensive des locaux, reste au pôle. C’est à Iroegbu et Nkamhoua qu’il revient de briser le rythme des voyageurs. Voici donc que Mobio, précieux en sortie de banc, réalise deux interceptions et d’excellents choix offensifs, tente d’envoyer le générique .
Fini ? Pas du tout, loin s’en faut. Varese est une équipe résiliente et, avec un partiel de 2-8, revient sous l’écart à deux chiffres. L’entraîneur Matteo Cotelli prend un temps mort. Della Valle tente de mettre tout le monde d’accord avec une bombe, mais Librizzi n’est pas d’accord et maintient une lueur d’espoir pour ses coéquipiers. Mais il est trop tard : Brescia reste premier et se qualifie pour le Final Eight à Turin. .
