Jannik Sinner-Anna Kalinskaya, entre à la table Massimo Gramellini
Gramellini se déchaîne
Massimo Gramellini revient sur Jannik Sinner dans les colonnes du Corriere della Sera. Le journaliste piémontais se lance dans un parallèle entre la situation du Tyrolien du Sud et celle vécue il y a quelque temps par Matteo Berrettini.
Jusqu’à il y a quelques mois, selon la vulgate des réseaux sociaux et les nombreux lecteurs (masculins) qui envoient des e-mails sincères à ce sujet, le célibataire Jannik Sinner était un super-héros invulnérable, tandis que son fiancé Matteo Berrettini se traînait d’une blessure à l’autre" ; affirme-t-il.
Puis il y a eu une inversion des rôles : le célibataire Berrettini a commencé à se sentir (et à jouer) à nouveau bien, et le petit ami néophyte Sinner s’est transformé en hôpital de campagne : rhumes, vertiges, et maintenant même une poussée de fièvre à la veille des Jeux olympiques qui menace de compromettre sa préparation, ajoute-t-il.
"'Tutta colpa della Russa' ;, affirment les détracteurs, sans aucune malice envers le président du Sénat, mais en faisant allusion à l’imprononçable Kalinskaya avec qui Sinner (horreur !) vient de passer quelques jours de vacances en Sardaigne" ; ajoute Gramellini.
Mais quelles sont les réjouissances qui attendent Sinner et sa non moins rigide compagne ? Au mieux, ils sortiront à neuf heures du soir pour s’enivrer d’eau minérale. Si, d’autre part, quelqu’un pense sérieusement que le fait d’être en couple enlève de l’énergie, alors seuls les prêtres (et même pas tous)" ; devraient participer aux Jeux olympiques.
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