Fabio Capello propose une tactique à Simone Inzaghi pour Inter – Barcelone

. “Que faut-il espérer ? Avant tout, que les garçons d’Inzaghi interprètent le match comme ils l’ont fait en deuxième mi-temps en Catalogne plus qu’en première mi-temps. Avec le courage que l’on a vu à Montjuic, surtout en deuxième mi-temps. En ce sens, le choix de Simone de miser à nouveau sur Dimarco et non sur Carlos Augusto est un signal : sur ce flanc, il y a Lamine Yamal, mais cela ne change pas le plan de match et ils essaieront de faire mal aux blaugrana sans renoncer à la qualité du latéral gauche titulaire, même si l’ancien joueur de Monza a certainement fait mieux d’un point de vue défensif la semaine dernière. Les changements de droite à gauche et de gauche à droite avec deux flèches comme Dumfries et Dimarco peuvent être une des clés de la qualification” ;. . “Dans ces heures qui précèdent le match, l’infirmerie joue également un rôle crucial. Lautaro semble s’en sortir et c’est un formidable encouragement pour tout l’environnement. Car avant d’être un grand attaquant, Martinez est un véritable capitaine, avec son esprit et ses valeurs indiscutables. De l’autre côté, Lewandowski sera au moins sur le banc. Une récupération tout aussi importante, car certains ballons passés dangereusement dans la surface de l’Inter à Barcelone, avec le Polonais auraient peut-être généré d’autres buts : il a peu de rivaux au monde sous les buts. À mon avis, dans les grands matches, il est toujours préférable que les deux équipes se présentent avec toutes leurs vedettes. Mais il y a aussi le revers de la médaille : un champion qui n’est pas au sommet peut parfois devenir un problème plutôt qu’une solution. Nous verrons ce qu’il en sera pour Lautaro et Lewa. “Mis à part les blessures (l’Inter n’aura pas Pavard, le Barça est privé des latéraux Koundé et Baldé), je crois qu’Inzaghi doit exiger plus de son milieu de terrain et, en particulier, de Calhanoglu. Le Turc m’a semblé être le plus en difficulté face à la pression féroce de l’adversaire. Calha, tout comme Barella et Mkhitaryan, devront mettre plus de qualité, de vitesse et de courage dans leur jeu, sinon le risque est que le ballon revienne toujours trop vite dans les pieds polis des Catalans. Et en parlant de bons pieds, comment ne pas évoquer Lamine Yamal ? C’est la première fois qu’il vient à San Siro, mais ne croyez pas que ses jambes tremblent. Le garçon n’a pas l’air d’être du genre à avoir la frousse. Au contraire, entre le Championnat d’Europe, la Ligue des champions et les défis avec le Real Madrid, il a déjà montré qu’il avait la personnalité d’un champion : plus l’événement est important, plus le niveau est élevé. C’est pourquoi j’espère que, si le match est en jeu, l’Inter évitera de se refermer comme il l’a fait dans les 20 dernières minutes contre le Bayern : contre Lamine, ce serait du suicide” ; .