Umberto Gandini applaudit Virtus

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Les mots d’Umberto Gandini

Le président de la Lega Basket Serie A, Umberto Gandini, s’est exprimé sur Radio Sportiva à propos de la Supercoppa : "&Egrave ; tout s’est très bien passé. Brescia a répondu présent avec deux matchs à guichets fermés, le samedi pour les demi-finales et le dimanche pour la finale. Le résultat de la finale n’était pas prévisible avec cet écart, avec Bologne qui a bénéficié de l’arrivée de l’entraîneur Banchi qui &ndash ; tout en travaillant sur une équipe déjà définie &ndash ; a transmis au groupe la bonne intensité dans les deux matchs&rdquo ;.   

En championnat, un autre duel entre EA7 Emporio Armani Milano et Virtus Segafredo Bologna : “Je le vois de manière positive. Bologne et Milan sont les deux équipes qui ont les budgets les plus élevés et qui peuvent apporter de la lymphe à ce championnat. Un entraîneur comme Banchi qui arrive à Virtus en tant que meilleur entraîneur du Championnat du monde ou de grands joueurs comme Mirotic à Olimpia – ce sont des coups qui ont donné plus d’éclat à la Serie A. Mais même les autres clubs, justement à cause de ce pouvoir d’attraction des deux premiers, sont de plus en plus désireux de les imiter et de trouver de l’espace. Le fait que nous ayons un championnat avec autant d’objectifs intermédiaires (comme la course pour atteindre les 8èmes de finale de la Coupe d’Italie et les play-offs ou pour éviter la relégation ou pour lutter pour le maintien dans la catégorie), permet à chacune des 16 équipes d’identifier son propre objectif. De cette façon, toutes nos équipes apportent leur propre brique au monde de la Serie A UnipolSai&rdquo ;. 

Le président a ensuite analysé la question de la croissance des jeunes basketteurs italiens et la concurrence d’un autre sport comme le volley-ball : “Le système que nous avons mis en place stipule que 50% des joueurs qui entrent sur le terrain doivent être d’origine italienne, mais cela ne signifie pas que  tout le monde aura la chance de jouer avec le maillot des Azzurri. Mais cela dépend de plusieurs facteurs : à la qualité technique, il faut ajouter une personnalité avec laquelle les joueurs des secteurs de la jeunesse doivent aborder les étapes de la Serie A. L’équipe nationale de l’entraîneur Pozzecco y contribue en apportant de nombreux exemples, comme la légende Gigi Datome, qui vient de prendre sa retraite, et qui stimule énormément les jeunes basketteurs. La concurrence du volley-ball s’exerce surtout sur les athlètes de grande taille qui sont également attirés par le volley-ball. Je pense par exemple à la simplicité avec laquelle un match de volley-ball peut être organisé dans un gymnase d’école, ce qui peut amener plus de personnes à suivre et à pratiquer ce sport que le basket-ball, un sport de contact qui demande plus d’attention de la part de l’encadrement.

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