Témoin de la vérité, de la douleur et de l’espoir : Carlo Calcagni récolte l’étreinte de Locri

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Victime du devoir, blessé et mutilé pour son service lors de la mission internationale de maintien de la paix de l’OTAN, sous l’égide des Nations unies, en Bosnie-Herzégovine, accomplissant avec succès toutes les missions de vol qui lui ont été confiées, rendant le plus noble des services à la communauté, celui de sauver des vies, Carlo Calcagni se bat chaque jour contre une maladie dégénérative causée par l’exposition aux métaux lourds et contractée lors de son service dans les Balkans.
Et pourtant, sa vie n’a jamais cessé d’être liée à l’âme d’un homme. “Une douleur atroce – ; il a ajouté – ; immense et non seulement pour les conditions inhumaines de la maladie mais, je crois, encore plus douloureuse celle bureaucratique-administrative que sa personne, sa dignité d’homme a dû et doit affronter pour la reconnaissance d’avoir accompli son devoir. Incroyable et horrible à la fois. J’ai dit dans mon petit discours qu’il était un triple héros : dans le domaine professionnel, humain et sportif. Mais je crois que je me suis trompé car le colonel est un héros sur tous les fronts de son combat d’être vivant sur la planète terre. Il est un héros parce qu’il a mis à nu sa très forte volonté, sa fibre indestructible, sa foi immense et sans limite en Dieu. Je crois qu’à sa place, pour utiliser le jargon militaire, nous nous serions rendus tout de suite, et pour beaucoup moins cher, face à des ennemis si méchants, si agressifs et si lâches à combattre. Il est le symbole de la force, du courage, de l’endurance, dans un seul drapeau porté la tête haute et incarné par un homme qui se bat, qui croit et qui dirige malgré tout : malgré le fait qu’il ait vu le monde s’écrouler sur lui. Comment définir un tel homme ? Un héros ? Géant ? Alien ? Tout en sa présence est réducteur” ;.