Roland Garros, le conte de fées de Loïs Boisson continue : battre Andreeva, c’est la demi-finale

Paris a un nouveau visage à aimer : c’est celui de Loïs Boisson, la jeune joueuse de tennis française (numéro 361 mondial) qui est en train d’écrire l’une des pages les plus incroyables de l’histoire récente de Roland Garros. Sur le mythique Philippe Chatrier, Boisson a réalisé un nouvel exploit en éliminant la tête de série numéro 6, Mirra Andreeva, en deux sets sur le score de 7-6, 6-3, ce qui lui permet de se qualifier pour les demi-finales de son tournoi du Chelem à domicile.
.
Un parcours extraordinaire, celui de la transalpine de 20 ans, qui avait déjà été la protagoniste d’un autre coup d’éclat au tour précédent, où elle avait évincé la numéro 3 mondiale, Jessica Pegula. Face à Andreeva, Lois a fait preuve d’une résilience mentale et physique impressionnante : menée 5-3 dans le premier set, elle a sauvé une balle de set et renversé la vapeur avec cran et lucidité, remportant le tie-break 8-6.
Dans le deuxième set, la réaction initiale d’Andreeva semblait fermer la porte aux rêves de Boisson, mais la Française n’a jamais cessé d’y croire. Après avoir été menée 0-2, elle a enchaîné une série extraordinaire de six jeux consécutifs, profitant également des passages à vide de la Russe, comme une double faute sanglante à 4-3. Chaque point gagné par Boisson a été accompagné par l’ovation d’un public tout acquis à sa cause, emporté par l’énergie contagieuse de la jeune coqueluche.
« Il n’y a pas de mots pour décrire ce que je ressens », a-t-elle déclaré avec émotion à la fin du match. « J’ai rencontré d’énormes difficultés, mais le soutien de mon équipe et du public a été déterminant ».
Maintenant, le plus dur l’attend : en demi-finale, elle retrouvera Coco Gauff, numéro 2 mondiale, victorieuse de Madison Keys en trois sets. Mais avec le Chatrier qui chante désormais son nom, Boisson n’a pas l’intention de s’arrêter de rêver. Paris est avec elle.