MotoGp, Pol Espargaró parle sans détour de Honda. Et il évoque Marc Marquez
Espargaró ne mâche pas ses mots à propos de Honda
Pol Espargaró, qui quittera Honda à la fin de la saison – Joan Mir prendra sa place – a évoqué ses problèmes avec le team japonais dans une interview accordée à Motorsport.com, critiquant notamment la stratégie employée par l’équipe japonaise, qui ne profite, de son point de vue, qu’à Marc Marquez.
Le coureur espagnol a expliqué ses difficultés : « Je souffre depuis le Qatar. Depuis lors, je n’ai reçu aucune mise à jour, je travaille uniquement sur la configuration. Vous pouvez améliorer un peu les réglages, mais quand tout le monde est si rapide, vous avez besoin de nouvelles pièces pour progresser. Je n’ai rien accompli.
« Marc utilise un bras oscillant, un châssis et un package aérodynamique différents des miens, il a un style de pilotage complètement différent – poursuit le jeune frère d’Aleix Espargaró – Marc est Marc. Il est toujours rapide. Même dans des conditions normales, avec le même paquet, il est difficile de se comparer à Marc. Maintenant, nous avons une situation complètement différente, je ne veux pas me plaindre, mais c’est la réalité. Il est habitué à rouler avec un arrière plus lent, il s’est très bien adapté. Je dois m’adapter à ces choses, mon style de pilotage est très différent de ce qu’exige Honda. »
Il s’en prend ensuite à la stratégie de Honda, qui selon lui se concentre exclusivement sur Marquez : « Il est très difficile de vérifier les données et de les comparer avec ce qu’il fait. C’est impossible, je ne peux rien vérifier. Je pense que vous devez essayer quelque chose avec les deux pilotes, de cette façon vous avez différents points de vue. Si le nouveau pilote a les mêmes problèmes que moi, alors il saura comment s’améliorer Avec cette stratégie, seul Marc sera rapide, mais pas le reste des pilotes. »
« J’ai hâte de terminer la saison, j’essaie de faire de mon mieux pour être aussi professionnel que possible. Au bout du compte, c’est mon travail, c’est triste mais c’est comme ça », a conclu Espargaró.
